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  • Photo du rédacteur: Camille Péri
    Camille Péri
  • 17 sept.
  • 5 min de lecture

Soirée du mercredi soir oblige, le réveil a été un peu compliqué, je l'avoue, pour aller voir le film "La Poupée" malheureusement dont j'ai entendu de très beaux échos ... Je regrette mais ça ne sera que partie remise et après tout, il sort dans 6 mois apparemment ... Cest étrange d'ailleurs, je me suis toujours demandé pourquoi les films mettaient autant de temps à sortir après le tournage. Alors bien sûr je sais bien que la post prod et le montage prennent un temps fou ! Parfois, il faut retravailler des scènes, couper au montage, reprendre la voix qu'on n'entend pas très bien ou des choses comme ça et là bien sûr cela prend des mois entiers ! Par contre, en l'occurence, le film comme "La Poupée" paraît "prêt" à sortir, alors pourquoi attendre aussi longtemps. Certaines périodes aussi sont plus propices que d'autres, il faut mieux sortir un film à la fin de l'année qu'en plein mois de juillet cela va de soi, mais ce ne paraît pas être le sujet ....

Bref, nous sommes donc allés voir "Chroniques d'un indic" de Laurent Herbiet avec Simon Abkarian et Quentin Dolmaire. J'aime beaucoup les acteurs qui jouent avec une grande justesse, je ne connaissais pas du tout ce milieu te je ne m'attendais pas à voir cela. Le film présente parfois quelques longueurs je trouve. Nous avons compris ce qu'il souhaitait montrer, la misère et le combat pour vivre dans ces milieux sociaux culturels ce qui n'est bien sûr pas anodain ni léger comme sujet, mais j'ai trouvé ce film assez glauque et très noir. On pense toucher le fond mais on est encore surpris par la misère humaine sans limite.


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Je suis ensuite allée voir "La pire mère au monde" de Pierre Mazingarbe avec Louise Bourgoin et Murielle Robin.

Je ne savais pas ce que j'allas voir et j'ai été très surprise par le côté lunesque et complètement décalé du film. J'ai beaucoup apprécié ce film drôle, original et burlesque sans en faire trop. Le film est justement dosé, et les intrigues nous surprennent du début à la fin. C'est un premier long métrage auquel on ne s'attend pas et où le réalisateur me semble déjà avoir un univers bien marqué, et selon moi, ça marche !

Le film retrace le parcours de Louise, jeune et brillante magistrate qui a toujours eu es relations compliquées avec sa mère qu'elle n'a pas vue depuis 15 ans. Quand elle se retrouve mutée dans le petit tribunal où travaille sa mère et près de sa maison d'enfance, elle va devoir collaborer avec cette dernière sur une affaire en apparence quelconque mais qui va rouvrir des plaies et mettre leurs nerfs à vif.

Entre règlements de compte, amour et haine, il n'y a qu'une frontière: les secrets.


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Le lendemain, je suis allée voir "La Bonne Etoile" de Pascal Elbé avec Benoit Poelvoorde, Audrey Lamy et Zabou Breitman.

En 1940, une famille de Français moyens apprennent que dans le château à côté de chez eux, la baronne cache des Juifs. Ils décident donc de se faire passer pour des Juifs pour être logés et nourris aux frais de la baronne... De malentendus en révélations, il va entraîner sa famille dans un périple mais c'est sans compter sur sa bonne étoile.

Le pitch du film est simple et pourtant inattendu; je n'avais pas autant ri sur de tels sujets comme la guerre depuis "La Grande Vadrouille". On rit et on pleure. Ce film est une pépite et je le recommande vivement.

Nous nous laissons porter par les aventures de ce Jean Chevalin, au premier abord peu fréquentable qui va découvrir sa part de lumière au fur et à mesure que l'histoire avance et on avance également avec lui. Il y a deux ou trois scènes particulièrement drôles. On s'attache aux personnages et à cette histoire.

J'ai eu la chance de rencontré Pascal Elbé en petit comité le soir même, à l'image de son film, humble, humain et délicat.


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Pour la dernière projection de la journée, je suis allée voir "Les Tourmentés" de Lucas Belvaux.

Pareil, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Le réalisateur et les comédiens sont venus présenter le film. Je ne savais même pas qui jouaient et j'ai eu la surprise de voir Ramzy, Linh-Dan Pham et Niels Schneider qui sont des acteurs que j'apprécie tout particulièrement. Déborah François n'était pas présente mais est toujours aussi lumineuse à l'écran.


Ça vaut quoi la vie d’un homme ? D’un homme comme lui. Un homme sans rien. Skender, ancien légionnaire, le découvrira bien assez tôt. "Madame", veuve fortunée et passionnée de chasse, s’ennuie. Elle charge alors son majordome de lui trouver un candidat pour une chasse à l’homme, moyennant un très juteux salaire. Skender est le gibier idéal. Mais rien ne se passera comme prévu... ( Allociné)


J'ai eu peur au début, le rythme est très lent et c'est noir, on se demande ce qui va se passer et si l'action va être toujours aussi lente, et on rentre petit à petit dans l'action. On est pris entre le suspens et la réalité. Jusqu'au bout, on se demande jusqu'où ira cette chasse à l'homme.

Le film est très bien dirigé, joué et on est littéralement emporté dans cette bulle espace temps.


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Pour le tout dernier film du festival, je suis allée voir "La Petite Graine" des Colas et Mathias Rifkiss, avec Louise Massin, Sébastien Chassagne, Oussama Kheddam et Delphine Baril.

Denis et Céline rêvent d’avoir un enfant. Après des années d’inséminations artificielles infructueuses, ils se lancent dans le plan de la dernière chance : demander à Piche, une vieille connaissance de lycée dont Denis était le souffre-douleur, de leur donner son sperme. Pourquoi lui ? Parce qu’il est le seul à avoir déjà mis Céline enceinte… A 17 ans, à la soirée d’Églantine Despontin ! Mais l’irruption de ce célibataire endurci, farouchement anti-mômes, va finalement mettre en péril leur couple...

Ce film présente deux parties. La première partie est hilarante, j'ai rarement autant ri. Les acteurs sont formidables et drôles. Le rythme est rapide et les vannes sont toujours très justement amenées.

La deuxième partie est très différente de la première, le rythme est plus lent, presque mélodramatique et plus intimiste.

J'ai adoré ce film, je regrette juste quelques longueurs dans la deuxième partie qui pourrait selon moi, être raccourcies, bien que je comprenne ce que les réalisateurs ont souhaité amené et montrer à travers cette deuxième partie. Les musiques sont également composées par les deux réalisateurs très talentueux. Ce film n'a pas encore trouvé de distributeurs pour sortir au cinéma mais je lui souhaite beaucoup de réussite car il parle d'un sujet sensible tout en amenant de la légèreté et de l'audace.


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Pour résumer ce festival, je n'ai en aucun cas été déçue par la programmation et l'organisation. Les films étaient tous d'une grande qualité, tout était bien organisé. J'ai fait de belles rencontres, professionnelles notamment et j'ai surtout passé un bon moment entre copines, parce que dans la vie il n'y a pas que le cinéma bien sûr ;)

 
 
 
  • Photo du rédacteur: Camille Péri
    Camille Péri
  • 8 sept.
  • 6 min de lecture

Je suis partie fin août au Festival du Film Francophone d'Angoulême. Le Festival avait lieu du 25 au 30 août 2025. Pour ma part, je suis arrivée le 26 et je suis repartie le 30 avant la cérémonie de clôture.


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Nous sommes parties quatre amies comédiennes, réalisatrices et productrices. Nous avons loué un appartement dans la ville, à proximité du centre historique. Nous étions donc très bien placés car le festival a lieu dans divers salles et cinémas de la ville ainsi qu'une partie à l'Hôtel Mercure, situé juste en face des Halles et en plein centre.


Notre programme était simple: cinéma, cinéma et bon ok un petit peu la fête. Evidemment, ce n'est pas tous les jours que nous avons l'occasion de fêter le cinéma et de retrouver ses amis dans une autre ville que la sienne, sans horaire, contrainte ou autre !

Nous essayions donc d'assister à 3 ou 4 projections par jour, en fin d'après-midi, début de soirée, nous profitions du cocktail des accrédités au jardin de l'hôtel Mercure où nous retrouvions parmi nos amis des professionnels du cinéma. Puis après la dernière projection qui se terminait vers 22h un peu près, nous dînions rapidement avant de rejoindre les rues d'Angoulême où festivités, cinéma, mondanités et bonne humeur se retrouvaient devant le Café Chaud en plein milieu du centre historique de la ville.


Je ne parlerai que des films qui m'ont le plus marqués. Je dirais honnêtement que la programmation du festival était incroyable. Je n'ai malheureusement pas ou tout voir. Je regrette par exemple de n'être pas allée voir "La Poupée" de Sophie Beaulieu dont j'ai entendu beaucoup de bien, ainsi que "Muganga-Celui qui soigne" de Marie-Hélène Roux qui a apparemment fait l'unanimité de tous les festivaliers par sa force, son audace et son récit poignant.


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Cette année, le cinéma québécois était à l'honneur. Nous avons peu l'occasion de voir des films québécois en France, j'en ai donc profité pour aller voir la projection de "Fanny" de Yan England suivi des questions réponses.

"Fanny, une adolescente de 16 ans, vit avec son père Hubert qui ne s'est pas remis de la mort de sa femme survenu accidentellement douze ans auparavant. Tout bascule le jour où Fanny découvre un portait de sa mère par une certaine Lorette qui porte le même nom que sa mère. Fanny part donc à la recherche de la vérité entourant la mort de sa mère"

On voyage entre Montréal et une ville portuaire du bas Saint Laurent. On découvre le Canada comme on l'a toujours rêvé et on est plongé au coeur de cette intrigue. Les acteurs sont très bons. Spéciale mention à la meilleure amie du personnage principal Adélaïde Schoofs dont c'est le premier film. On se questionne, on a envie d'en savoir plus, on pleure et on est ému avec les personnages. Le récit est bien amené et bien ficelé. Je regrette cependant que la séance n'est pas été sous-titrée car bien qu'il s'agisse d'une langue francophone, je n'ai pas l'habitude de l'action et de certains mots ou expressions et j'ai donc raté quelques dialogues. Et bien que l'histoire soit belle et émouvante, certaines questions me restent en suspens. Pourquoi le père a t'il caché ce secret ? Et pourquoi en voulait-il à sa belle-soeur ? Bref, je ne peux pas tout dire sans spoiler l'histoire alors je m'arrête là et je recommande cette belle découverte si jamais il y avait une sortie en France.

J'ai bien aimé également les questions réponses avec le réalisateur entre autre. J'ai été surprise par le fait que ce qu'il avait apprécié le plus chez les comédiens qu'il a choisi pour le film est que chaque personnage était bien différent de leur propre nature et que c'est ce qui le touchait le plus chez un comédien, sa manière de s'oublier le plus possible pour laisser place à un personnage différent et pourtant tellement crédible.

Ce discours m'a paru bien différent de celui que nous avons en France où nous cherchons avant tout des natures qui se rapprochent le plus du personnage. J'ai aimé cette façon de penser du réalisateur qui se rapproche effectivement de ma vision du métier: nous sommes des acteurs, donc des techniciens et des créateurs. Nous ne faisons pas des documentaires mais des fictions à part entière.


Le film qui a suivi était "Regarde" d'Emmanuel Poulain-Arnaud avec Audrey Fleurot et Danny Boon.

"Chris et Antoine ont du mal à s'entendre depuis leur divorce, mais lorsqu'ils apprennent que leur fils est sur le point de perdre la vue, ils s'unissent pour l'embarquer pour des vacances inoubliables et lui offrir ses plus beaux souvenirs". Encore une fois les acteurs sont très bons, spéciale mention également à un rôle secondaire l'amie survoltée dont je ne connais pas le nom mais qui a sûrement une belle carrière devant elle.

Le film est touchant de par son sujet évidemment mais il est amené avec beaucoup de délicatesse sans tomber non plus dans le pathos. On rit aussi et on est ému.


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Le jour d'après nous sommes allées voir "Les Enfants Vont Bien" de Nathan Ambrosioni avec Camille Cottin. Je ne connaissais pas ce réalisateur ni les films qu'il avait fait auparavant, notamment "Tonie en famille" que j'ai maintenant très envie d'aller voir. Nathan est un jeune prodige car à 26 ans il en est à son cinquième long-métrage. Ses thèmes récurrent sont celui de la famille qu'il décrit avec tellement de maturité et de justesse que j'ai été choqué en apprenant son âge.

"Un soir d'été, Suzanne, accompagnée de ses deux jeunes enfants, rend une visite impromptue à sa sœur Jeanne. Celle-ci est prise au dépourvu. Non seulement elles ne se sont pas vues depuis plusieurs mois mais surtout Suzanne semble comme absente à elle-même. Au réveil, Jeanne découvre sidérée le mot laissé par sa sœur. La sidération laisse place à la colère lorsqu'à la gendarmerie Jeanne comprend qu'aucune procédure de recherche ne pourra être engagée : Suzanne a fait le choix insensé de disparaître...".

Ce film est porté avec brio par tous les acteurs et la vision juste et simple d'une réalisation délicate. Des silences joués avec beaucoup de justesse. Ce film pose beaucoup de questions et ne nous laisse pas indifférent. On ressort ému, bouleversé et intrigué. Ce film a d'ailleurs été primé lors de la cérémonie de clôture du festival. Malgré le succès, Nathan Ambrosioni reste humble, empathique et généreux. Pourvu que ça dure !


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Nous sommes ensuite allés voir "Le gang des Amazones" de Mélissa Drigeard.

Ce film est tiré d'une histoire vraie.

"Au début des années 90, cinq jeunes femmes dans la galère, amie d'enfance, ont braqué sept banques dans la région du Vaucluse. Ce film retrace leur histoire".

De même, ce film m'a beaucoup aimé. Les actrices sont toutes incroyables. Spéciale mention cette fois à Kenza Fortas que je ne connaissais pas et qui a un rôle particulier dans cette histoire qu'elle amène avec justesse. Cette histoire est intrigante, presque suréaliste et pourtant elles ont bien existé. La réalisatrice a été intriguée par ce fait divers, elle a rencontré ces Amazones avec qui elle s'est liée d'une amitié forte et a voulu retranscrire leur histoire avec la plus grande véracité. Ce film nous fait rentrer dans le quotidien de ces femmes, dans leur pourquoi et comment en sont-elles arrivées là et on est avec elles du début à la fin.


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Journée riche en émotions.


Nous décidons d'aller voir une comédie plus légère pour la fin de la journée et nous assistons donc à la projection d'Adieu Jean-Pat" de Cécilia Rouaud.

"A 35 ans, Etienne n’a toujours pas pardonné à son « copain » Jean-Pat, qui lui a mené la vie dure pendant toute son enfance. Quand il apprend le décès de ce dernier, on ne peut pas dire qu’Etienne soit vraiment dévasté… Pourtant, il va se retrouver malgré lui à organiser l’enterrement de son pire ennemi. Une chose est sûre : Jean-Pat n’a pas fini de lui pourrir la vie" (Allociné).


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Je trouve l'intrigue très originale. C'est une comédie qu'on a peu l'habitude de voir. J'ai bien ri. Les vannes sont bien lancées, le sujet déconcertant, la comédie inventive, lunaire et pourtant réaliste. J'ai seulement trouvé que quelques personnages étaient un peu trop caricaturés même si bien joué, notamment celui de Constance Labbé. En dehors de cela, j'ai été surprise par la trame de l'histoire, je me suis laissée porter par l'intrigue sans m'attendre à rien. Je reste peut-être un chouia sur ma fin mais j'ai plutôt passé une bonne soirée et je ne regrette pas d'avoir découvert cette comédie.



 
 
 
  • Photo du rédacteur: Camille Péri
    Camille Péri
  • 20 mai
  • 2 min de lecture


Photo book comédienne prise par Kriss Logan
Photo book comédienne prise par Kriss Logan

Expériences


Cinéma


2026 GOUROU Yann Gozlan

2024 Le Grand Voyage Nikon film festival-David Tergemina

2021 LOUIS XXVIII- serie France televisions- La Duchesse

2020 PEPITES Antoine martin sauveur- rôle principal CM- Selection festival du film policier Cognac

2017 La fête des Mères Marie Castille Mention Schaar – comédienne

2017 Le Bruit de la Passion Francois le guen MM

2016 M & Mme Adelman Nicolas Bedos – Comédienne

2015 Le Grand Jeu Nicolas Pariser

2013 La Chambre Bleue Mathieu Amalric – Comédienne

2012 Grand Départ Nicolas Mercier

 

 

 

Théatre

 

2025 Je Reviens Te Chercher, coécrit par Camille Péri et Wendy Grenier mes Smain Fairouze

2019 En Scène, trois pièces courtes de sacha guitry Mes Mathilde Anquez Paris

2019 La Dispute de Marivaux MES Simon Letellier Festivals rennes et Saint Grégoire

2017 Sortir de sa Mère de Pierre Notte mes Frederique Pierson Paris Conservatoire

2016 Scenes ouvertes Comédie de paris

2015 Les Oubliés mes Roxane Michelet Theatre Pixel et festival d’Aurillac

2013 Une visite inopportune de Copi MES Julien Kosellek

2012 Asile de Jacky Katu 6B

 

 

                                    

 

                                             TÉLÉVISION

 

2023 Dans l’ombre France Télevisions – pierre schoeller

2022 L’ENQUÊTE DE MA VIE Canal plus 1 épisode- Rôle principal

 

 

Voix


2024 L’homme invisible France culture-Cedric aussir

2021 Varennes France Inter Cédric Aussir

2017 Madame Bovary France culture Laure Egoroff

2013 Kojiki France culture Marguerite Gateau

2013 Nuits noires France inter Marguerite Gateau

 

 

Publicités

 

2022 Saint Gobain

2020 FDJ

2014 My Little Paris

 

CLIPS

 

2014 Sur tes Lèvres de Eyal réalise par Aline Moure

 

 

 

                                              Réalisations

 

2024 PINCES prix jeune et deuxième coup de cœur du jury au festival des 24 courts du Mans

2024 Le Choix d’une Vie 



 
 
 
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